▌Messages : 1 ▌Date d'inscription : 24/09/2012
| Sujet: Aristide AKA le dénie de la société contemporaine en chaire et en os. Lun 24 Sep - 19:34 | |
| Aristide H. Marxs Teeth ground sharp and eyes glowing red
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❝ Nom : Marxs ❝ Prénom : Artistide Horace ❝ Age : 260 ans et des poussières. Un tat de poussières.
❝ Orientation sexuelle : pansexuel. Après plus d’un siècle de vie, Aristide ne s’embrasse plus du genre de la personne du temps que l’attirance et le désir sont là. ❝ Métier : Bien qu’il exerce toujours son métier de zoologue pour son propre petit plaisir, Aristide ne possède pas de travail à proprement parlé. A vrai dire, quand on déteste sortir de chez soi et qu’on joue les fantômes pendant plus de 200 ans, dur dur de retourner à la vie active… ❝ Groupe : Bloody Lovers
❝ Phobie : Être confronté à la société contemporaine (« Ciel mais quel est donc cette étrange boîte pleine d’images et de noms que vous appelez ‘’ pomme ‘’ ?») et se retrouver face à un autre vampire. Il faut dire que vu son âge avancé et comment a fini son maître, il a toutes les chances de croire que si jamais par mésaventure il croisait un nosferatu, celui-ci l’éliminerait sur le champ. ❝ Caractère : Poli ; Gentil ; Aimable ; Naïf ; Timide ; Innocent ; passionné ; curieux - bipolaire - Radoteur ; Gâteux ; irritable ; agressive ; sauvage ❝ Fantasme : Tout simplement retrouver quelqu’un avec qui interagir, quelqu’un qu’il aimerait, avec qui il partagerait le même lien qu’il a partagé des années durant avec son créateur. Son âme sœur si on veut. Mais bon, pour l’instant c’est plutôt mal parti. ❝ Obsession : La zoologie est une des ses passions. Remplir son carnet de petits croquis et d’observation sur les créatures sauvages est ce qu’il fait de mieux et, en fait, la seule chose qu’il fait de ses journées…Il a aussi une passion pour les lycanthropes, aussi étrange que cela puisse paraître. Jamais il ne lui a été donné de voir une telle bête capable de changer de forme, de peau, d’apparence…bref, les gros chiens sur deux pattes le fascinent. ❝ Rang : infecté
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©Milady Qui est-ce au delà des apparences ? Sous-phrase
Comme le loup qui revêt la peau de l’agneau, Aristide est le démon travesti en ange. A la fois beau et innocent comme les êtres célestes, il est aussi odieusement attirant, un objet de luxure que l’on fantasme de façon déraisonnée. On idolâtrerait presque ce visage aux traits si fin, si parfait si seulement cela n’était pas un péché. On se perdrait volontiers dans ses yeux d’un bleu jamais vu, profond et clair, si seulement en contemplant ses iris on ne se sentait pas comme frigorifié par la glace du neuvième cercle de l’enfer. Mais cette impression de souillure démoniaque lorsque l’on pose son regard sur lui est vite chassé par ce sourire plein de lumière et chaleureux qui nous est adressé. On en oublierait presque ses deux petits poignards nacrés appelés canine qui menacent à chaque fois que ces deux morceaux de chair, lèvres rouges qui appellent au baiser, s’ouvrent et s’articulent pour laisser échapper des paroles douces et agréables à l’oreille. Et alors, quand ses mains douces et délicates se posent sur votre épaule en une petite tape amicale, vous ne pouvez que jubiler. Ses doigts longs, semblables à ceux des pianistes –bien qu’il ne pratique aucun instrument – glissent alors le long de votre bras pour finalement venir enserrée en un étau à la fois doux et fort votre membre antérieur. Vous sentez le velours de sa redingote caresser votre peau et la dentelle de sa manche chatouiller votre main. Vous baissez, votre garde, comment ne pas ? Néanmoins vous oubliez le plus important. Malgré ses airs de gentleman avec ses vêtements tout droit sortis d’un roman libertin du XVIIIe siècle et sa belle canne qui ne le quitte jamais, cet homme au physique auguste et à l’expression affable n’est pas ici pour votre corps mais votre sang. Dès le moment où vous aurez compris cela, vous verrez dans son visage quelque chose de changé. Son regard n’aura plus l’air si doux mais animal et plein d’envie, ses traits vous paraitront bien moins harmonieux et le moindre geste qu’il aura à votre égard vous donnera la nausée. Enfin, quand il plantera ses crocs dans votre gorge, le dernier soleil que vous verrez briller sera sa crinière dorée, légèrement ondulées, attachée en une queue de cheval.
Croire que tous les vampires sont ténébreux, froids et distant est une bien belle erreur, un affreux cliché et un affront sans non à l’individualité caractérielle d’un être. Ce n’est pas parce que ces créatures-là vive la nuit qu’elles doivent forcément se comporter comme l’idée que l’on se fait des êtres diurnes. Pourquoi ne pourraient-ils pas être joyeux, plein de vie, avec un grand soleil dans leur sourire ? Prenez l’exemple d’Aristide : blond comme les blés, pas mystérieux pour un sous – ou alors ce n’est pas voulu- et tout ce qu’il y a de plus aimable ! Jamais en le voyant on ne se douterait de sa véritable nature, et pourtant s’en est bien une, une bête à longues canines. C’est peut-être son côté maladroit qui lui donne des airs un peu trop humains, ou sa naïveté qui ne va pas de pair avec son âge avancé qui pourrait vous faire croire le contraire. Il faut dire qu’avec 260 ans au compteur, on ne s’attend pas à voir quelqu’un de timide et réservé mais plutôt un être adroit, gracieux, ayant dépassé sa phobie sociale et appris à se servir de ses dix doigts. Mais ce n’est pas le cas. Ajoutez à cela une bonne dose d’optimisme – qui ne vas en revanche pas jusqu’à l’utopie, chose stupide qu’Aristide ne supporte pas. Il est un adulte, pas un enfant prêt à croire que n’importe quelle chose peut se réaliser dans les meilleurs des mondes et que les rêves les plus fous, dénués d’intérêts et fait pour le seul plaisir de l’humanité n’appartiennent qu’à des idiots qui perde leur temps et devrait se concentrer un peu plus sur leur personne que sur les autres qui, certainement, ne désire pas autant d’attention – un humour pas terrible mais là quand il faut, une personnalité sympathique et une loyauté démesurée et vous aurez tout l’opposé du vampire de conte, c’est-à-dire M. Marxs.
Passons maintenant à ce qui n’est diamétralement pas opposé au cliché des nosferatus , la suite et fin du caractère de notre cher ami.
Loin d’être parfait, monsieur a aussi ses travers. Bien qu’il paraisse jeune et vigoureux, mentalement parlant, il est tout autre. Il n’a plus la même façon de penser et d’approcher le monde que durant ses jeunes années. A présent vieux, Aristide a plus le comportement d’un grand-père que d’un jeune adulte. En sommes, il radote beaucoup, utilise des tournures de phrase telle que « de mon temps… » et est facilement irritable si on le contredit. Il ne clame pas avoir la science infuse, mais après plus de deux siècle de vie, il affirme tout de même en savoir un peu plus que le commun des mortels. On peut aussi parler de sa tendance à l’isolement qui résulte elle aussi de son grand âge. Forcément, après avoir connu les travers de la société, on a moins envie de la côtoyer et on préfère rester chez soi à pratiquer les activités que l’on aime. Certes cet isolement volontaire n’est pas dût qu’à sa vieillesse, des aventures passées particulièrement traumatisantes ayant participé à cela, mais aide grandement à développer cet amour de la solitude. On peut aussi parler de cette mélancolie bien présente dans le cœur et le regard de cet être de la nuit. Il n’est pas un jour qui passe sans qu’il repense au passé. A force d’idéalisé l’époque révolue à laquelle il vivait, il s’est même mis à détester la modernité, ne laissant naitre en lui aucun désir d’adaptation. Il n’a donc pas changé depuis 260 ans, autant dans sa façon de s’habiller que dans celle de parler et d’agir. Ne vous étonnez donc pas si vous croisez dans les bois de Dunenvald un dandy à manières fortes étranges. Avec une telle façon d’être, vous imaginez donc bien que M. Marxs est très attaché à la politesse. Si jamais donc vous deviez le rencontrer, assurez-vous de bien vous comporter ou il vous jugera inapte à la conversation et vous ignora royalement.
Mais il y a une autre facette du caractère d’Aristide beaucoup moins candide et agréable. Il ne faut pas l’oublier, bien qu’il ait été humain, il n’est à présent qu’une bête, un animal féroce et imprévisible, capable de changer de visage en un quart de seconde. Ce côté bipolaire, Aristide l’a hérité de sa part vampirique. Ainsi, il peut paraître par moment sauvage et se comporter comme une bête. Son regard est vif, ses gestes lents et contrôlés, calculé, et il ne reste en lui aucune d’égare pour l’humanité et plantera volontiers ses crocs dans votre gorge si vous l’irritez un peu trop. Il devient ce qu’on l’on pourrait communément appeler un prédateur. Mais n’allez pas croire que dans ces moments, il perd tout contrôle de sa personne et se laisser aller à une folie passagère, bien au contraire ! Il est tout à fait conscient de ce qu’il fait et y prend plaisir, c’est simplement une autre facette de sa personnalité qui se révèle, comme quand un chien, bien qu’il soit doux et tendre avec ses maîtres, montre les crocs pour rappeler qu’il n’est pas que domestique mais est une bête qui suit ses instincts et ses envies. C’est dans cet état d’esprit que le vampire redevient légende et reprend goût au sens, mais aussi à la chaire. Il se fait alors plus séducteur et se permet des gestes ainsi que des mots qu’il n’aurait jamais oser faire ou prononcer. C’est comme s’il se désinhibait. Il y a donc comme une sorte de paradoxe chez Aristide : d’un côté cette personne aimable, tendre et touchante et de l’autre une créature appartenant au monde de la nuit, affamée et féline.
Mais s’assumer vampire ne signifie pas forcément aimer les autres de son espèce. Aristide, loin d’être sectaire, va même jusqu’à les craindre. Eux qui ont assassiné son maitre, comment pourrait-il les aimer ? Pour lui, ils ne sont que les prophètes d’un grand malheur et n’annonce que la mort et le désastre. Savoir qu’il n’est pas le seul nosferatu dans ce village lui donne des frissons.
My lost History
Jour 1, 10 mars 177…- Spoiler:
Je commence aujourd’hui ce journal, le 10 Mars 177…, en raison d’étranges événements qui depuis quelques temps m’inspirent la plus grande crainte. Jamais, je pense, il ne m’aurait été donné l’occasion de me confier ainsi, mais en vue de la situation, il me semble plus qu’important de noter chaque détails, chaque faits, troublant ou non, afin de réunir assez d’indices qui me mèneront sur la voie de la vérité. J’espère ainsi pouvoir trouver une cause rationnelle à mes frayeurs et retrouver la paix. Mais avant tout, peut-être devrais-je me présenter afin que l’on puisse identifier l’auteur de ce carnet de bord si jamais quoique ce soit de facheux devait arriver. Je me prénomme donc Aristide, Horace de mon deuxième prénom, Marxs. Zoologue diplômé de l’académie des sciences de A….. je vis à Dunenvald depuis 5 ans déjà en compagnie de mon épouse, Lucie, et de trois autres servantes. Notre maison, retirée du village, dans les bois, est une demeure que j’ai hérité de mon oncle, feu Charles Henri Marxs. A priori, jamais rien ne se serait produit d’extraordinaire dans cette maison ni dans ses alentours, quoique mon cher oncle m’ai déjà confié avoir vu d’énormes traces de pattes appartenant à une espèce canidé. En sommes, nous …Je suis – car Lucie ne semble pas remarquer ce qui se passe – le premier à expérimenter cet étrange phénomène dont je suis victime. Les présentation maintenant faites, nous allons pouvoir entrer dans le vif du sujet.
Il y a environ deux semaines que je suis le témoin de faits bien mystérieux. Cela a commencé un soir, alors que j’étais installé tranquillement et comme à mon habitude dans mon bureau. Je travaillais sur la classification des chiroptères (c'est-à-dire des chauves-souris) quand j’ai soudainement ressentit une gêne. Je sentais posé sur ma nuque regard glacé, froid, animal. Ce sentiment d’être épiée avait quelque chose de profondément répugnant, une sorte de perversion qui donnait la nausée, je ne puis dire pourquoi. Cette sensation était si forte que je ne pu décemment continuer mon travail et dût me tourner afin de voir d’où venait la cause de ce phénomène. Derrière moi ce trouvait une grande fenêtre donnant sur les bois. La lune éclairait à peine les arbres, on ne distinguait rien. Je cru un instant voir une vague forme se retirer vers la forêt, mais la vitesse à laquelle disparue la chose en question ne put me concerter dans l’idée que ce que j’avais vu était bien réelle et non pas une chimère crée de toute pièce par mon esprit apeuré. Ce fut le premier incident d’une longue liste. Un autre soir, alors que lucie dormait à mes côtés, j’entendis une porte grincer à l’étage en dessous. Je me levais aussitôt, pensant qu’une des bonnes était aller chaparder quelque chose au salon. Je descendis les escaliers le plus discrètement possible avant de me rendre dans la pièce à vivre. Ne voulant pas effrayer la délinquante – ceci afin de pouvoir l’attraper la main de le sac- je ne pris pas soin d’allumer une bougie. Toute la maison était donc plongée dans le noir le plus complet. J’attendis une minutes, puis deux, puis dix, mais rien ne vint. Je pensait tout d’abord avoir rêvé, que le bruit que j’avais entendu n’était que le produit de mon imagination, une rêve éveillé. Mais une chose me convint du contraire : quand j’allai vérifier si la porte de l’entrée était bien fermée à double tour, je découvrit avec horreur que celle-ci était grande ouverte. Pire : on pouvait distinguer sur le plancher des traces de pas, trop grandes pour être celles d’une femme.Afin de garder la face et de ne pas effrayer les femmes de la maison, je ne dit rien et gardai tout pour moi.
Je ne sais qui a put introduite chez nous cette nuit là, mais pour sûr, ce n’était pas une des servantes qui avait put faire rentrer un ami ou je ne sais quoi d’autre, les trousseau de clef étant intacte et leur double ne manquant pas. Je n’ai, à ce jour, toujours pas trouvé d’explication à ce fait. Je sens encore parfois un regard sur moi lorsque je me retire dans mon cabinet et il m’arrive de sursauter la nuit en entendant le plancher grincer. J’ai l’impression, depuis ces deux incidents, de devenir paranoïaque. Jour 2, 12 Mars 177..- Spoiler:
Je me méfie de tout. Un rien m’effraie. J’ai l’impression d’être en perpétuel danger. Rien qu’en écrivant ces lignes je me sens épié. Je ne sais pas combien de temps je vais encore tenir avant de craquer. C’est comme si cette chose dont j’ignore tout se rapprochait de plus en plus.
15h23 Aujourd’hui, en traversant le couloir, je me suis rendu compte que la croix qui est clouée au mur a été renversé pour faire le signe du malin. Est-ce une mauvaise farce qu’on me fait là ? 15h45 Je suis allé voir les servantes. Elles jurent ne pas avoir touché à cette croix. Jour 3, 13 Mars 177..- Spoiler:
Quelle terreur j’ai vécu ! Quelle nuit j’ai passé ! Il faut à tout prix que je couche sur le papier ce qui vient de m’arriver avant que j’oublie tout.
Il devrait être minuit ou plus quand je me suis réveillé, la nuit dernière, je ne sait pour quelle raison. A côté de moi, Lucie dormait toujours, belle comme un ange. Elle semblait en paix. Moi je ne l’était pas. Je ne sais pourquoi, mais ce réveil soudain et inexpliqué n’annonçait à mes yeux rien de bon. Je me redressai afin de pouvoir balader mon regard sur toute la pièce. Mes yeux mirent quelques instants avant de s’habituer à l’obscurité, mais au bout de trois ou quatre minutes, je distinguai presque parfaitement chaque meuble qui se trouvait dans la chambre. Je crois d’ailleurs à ce moment précis que j’aurais que mon regard ne se soit jamais habitué ténèbres environnants tant ce que je vis me glaça les sangs. En face de moi, la porte qui donnait sur le couloir était ouverte et dans ce même couloir se tenait debout une silhouette. Elle me fixait sans bouger, comme une statue posée là, immobile et sans vie. La peur me paralysai. C’est surement en entendant mon souffle court et trop bruyant que ma bien aimée sortie de son sommeil.
« Que vous arrive-t-il ? » me demanda-t-elle, plus surprise de me voir réveillé qu’inquiète.
Je tournai la tête dans sa direction avant de reposer mon regard sur la chose…qui avait disparu ! Envolée ! Partie ! Sans aucun bruit ! Je me frottait les yeux, stupéfait, puis jetai de nouveau un œil vers le couloir. Non. Il n’y avait plus rien.
Je ne sais pas vraiment si cette apparition était bien réelle, mais j’ai à présent peur de retourner me coucher ou de me retrouver seul dans une pièce de cette maison. Lucie ne comprend toujours pas ce qu’il m’arrive. Je ne veux pas lui en parler. Je ne veux pas qu’elle ait peur, elle aussi. Jour 4, 16 Mars 177.- Spoiler:
J’ai entendu des voix pendant mon sommeil. Elles étaient indistinctes, caverneuses. J’avais les yeux fermés et pourtant je savais que je ne rêvais pas, car à côté de moi j’entendais le souffle de Lucie…A moins que…Non, je ne préfère pas même l’imaginer !
11h00 Il me semble avoir vu quelque chose bouger dans le jardin, près des bois. Je pense aller voir s’il n’y a pas une bête qui rôde après le déjeuné.
13h10 Après avoir dégusté un repas des plus frugale – il faut dire que je n’ai pas beaucoup d’appétit en ce moment – je suis allé à la lisière de la forêt. A peine me suis-je approché qu’une odeur nauséabonde m’a retourné l’estomac. Néanmoins, curieux de voir ce dont il pouvait s’agir, je me suis approché de la source de cette pestilence. J’ai découvert, pendu à une branche, en haut d’un arbre, la carcasse d’un cerf. Il avait la gorge en piteux état. Pauvre animal. Je me demande bien qu’elle bête à pu faire ça. Les seuls qui, à ma connaissance, cache leur repas dans les arbres afin qu’aucun autre animal ne puisse le leur voler et qui attaque leur proie à la gorge sont les grands félins d’Arfique. Or je ne me rappelle pas avoir déjà croiser un lion ou une panthère à Dunenvald. A moins que l’un d’entre eux ce soit récemment échappé d’un cirque ou d’un zoo de la ville la plus proche ? Je vais aller consulter les habitants.
17h13 A priori, aucun animal sauvage ne se serait enfui d’aucun cirque ou quoique ce soit d’autre. Suis-je sur le point de découvrir une nouvelle espèce ? Peut-être. En tout cas, vu l’état du cerf que cette chose a commencé à dévorer, j’espère que ce n’est pas la même bête qui s’introduit chez moi durant la nuit…
21 :30 J’ai sommeil, mais très peur, aussi. Je ne sais ce qu’il pourrait m’arriver ce soir et cette ignorance me terrifie. Lucie semble inquiète pour moi. Pauvre ange. Jour 5, 17 Mars 177.- Spoiler:
Mon dieu. Qu’ai-je fait pour mériter une telle chose ? Mon cœur bat encore la chamade, je ne peux pas me rendormir. J’ai été lâche, je suis allé me réfugier dans mon bureau et ai abandonné Lucie cette nuit. Je n’arrive pas à fermer l'oeil. Mais j’ai eu si peur ! Il faut que j’écrive. Il le faut.
Je me suis encore réveillé durant la nuit. Cette fois je le savais, au son du clocher, il était trois heure trente. Quand j’ai bougé mon pied, j’ai sentis quelque chose au bout du lit, comme si quelqu’un était assis. Mon cœur à dût s'arrêter de battre pendant une seconde au moins. J’ai hésité un instant à ouvrir les yeux, mais malgré ma peur, je n’ai pu m’en empêcher. Il se trouvait au bout de mon lit, cette chose !! Ses yeux luisant regardaient droit dans mon âme, je le jure ! Il a approché sa main de mon visage. J’ai voulu reculer, mais je ne le pouvais pas. J’ai senti ses griffes sur ma joue, sa main froide comme de la pierre. J’ai cru voir sa mâchoire bouger. Il parlait ? Oui ! Oui. Il a dit mon nom. Aristide. Sa voix était caverneuse, rauque, grave. Était-ce un humain ? Non, il parlait comme nous, mais il n’était certainement pas un Homme. Il était quelque chose d’autre. Un animal ? Je ne sais pas. Je ne sais rien, à vrai dire. C’est ma faiblesse. Je déteste ça. Moi qui sait pourtant tout des bêtes, comment puis-je être si démuni face à une créature ? Ciel ! mais qu’ai-je donc vu cette nuit là ? Quel est ce monstre qui me poursuit ? Est-ce une malédiction ?
Il faut que je reste éveillé. Il le faut.
7h02 je suis à présent au salon. Tout le monde est réveillé. Les servantes m'ont dit ne rien avoir remarqué ou entendu au cours de la nuit. Lucie non plus. Suis-je le seul à l'avoir vu ? je commence à douter de moi-même, de mon esprit. Est-ce que je ne rêve pas, tout simplement ? Si non, alors pourquoi mes mains tremblent-elles encore ? C'est comme si je sentais sa main - ou sa patte, que ais-je ! - encore posée sur ma joue.
You Baby • Ton petit nom & âge : Ju, 17 ans et toutes mes dents.
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